Wendell Nii Laryea Adjetey
Wendell Nii Laryea Adjetey
Wendell Nii Laryea Adjetey est un historien des États-Unis après la reconstruction, qui se spécialise dans l’expérience afro-américaine. Ses recherches et ses écrits portent sur les liens de liberté entre les États-Unis, le Canada et d’autres parties de la diaspora africaine. Avant d’arriver à McGill, il a été titulaire de la bourse W.-L.-Mackenzie-King au Weatherhead Center for International Affairs de l’Université Harvard et de la bourse de conférencier du département d’histoire. Les recherches de M. Adjetey lui ont valu des prix et des bourses de nombreuses sources : CRSH, Fondation Pierre-Elliott-Trudeau, Université de Pennsylvanie, Yale et Princeton, pour n’en nommer que quelques-unes. En 2017-18, il a été chercheur invité et boursier pré-doctoral au MIT, et en 2016-17, chercheur invité et boursier résident principal au Massey College de l’Université de Toronto.
La première monographie de M. Adjetey, Cross-Border Cosmopolitans : The Making of a Pan-African North America, 1919-1992 – est sous contrat avec l’University of North Carolina Press. Ce projet incorpore les questions fondamentales de l’histoire des États-Unis au XXe siècle – immigration, droits civils, identité raciale, radicalisme, surveillance et pouvoir de l’État – dans un cadre diasporique nord-américain. Il a écrit des essais et des articles pour le Washington Post, le Globe and Mail, le Toronto Star, le Walrus et le National Post.
Portefeuilles : Liaison auprès du Comité de programme de la Réunion annuelle de la SHC.
Meredith Terretta
Meredith Terretta
Meredith Terretta est professeure d’histoire à l’Université d’Ottawa. Elle étudie l’activisme juridique et les droits transrégionaux, tant passés que contemporains. Elle écrit actuellement un livre provisoirement intitulé : Claimants, Advocates and Disrupters in Africa’s Internationally Supervised Territories et coédite, avec Samuel Moyn, The Cambridge World History of Rights, Volume 5 : The Twentieth and Twenty-First Centuries.
Depuis 2021, elle a publié un numéro spécial sur les réfugiés africains pour le Canadian Journal of African Studies, en collaboration avec Philip Janzen, des articles sur les droits, le droit international et la décolonisation dans The Law and History Review et Comparative Studies of South Asia, Africa and the Middle East, ainsi qu’un chapitre sur les revendications territoriales africaines de la fin de l’ère coloniale dans Social Rights and the Politics of Obligation in History, édité par Steven L. B. Jensen et Charles Walton (Cambridge University Press : 2022).
Terretta est la chercheuse principale d’une subvention Insight du CRSH qui étudie le refus systémique de l’IRCC d’accorder des permis d’études et de séjour temporaire aux étudiants et aux chercheurs des pays africains. Elle a présidé l’Association canadienne des études africaines en 2018-2019.
Repenser l’histoire au Canada, Sensibilisation auprès des historien.ne.s dont la recherche pour sur des régions du monde autre que le Canada.
Harvey Amani Whitfield
Harvey Amani Whitfield
Harvey Amani Whitfield est professeur d’histoire des Noirs d’Amérique du Nord à l’Université de Calgary. Il a publié de nombreux livres dont Blacks on the Border : The Black Refugees in British North America, 1815-1860 (2006), North to Bondage : Loyalist Slavery in the Maritimes (2016), et Black Slavery in the Maritimes : A History in Documents (2018). Son livre le plus récent, Biographical Dictionary of Enslaved Black People in the Maritimes, sera publié par l’University of Toronto Press au début de 2022. Il est également l’auteur de nombreux chapitres de livres et articles, dont « White Archives, Black Fragments : Problems and Possibilities in Telling the Lives of Enslaved Black People in the Maritimes », dans Canadian Historical Review. Dans ses temps libres, M. Whitfield aime passer du temps avec sa femme et sa fille. Il aime aussi faire de l’exercice et explorer l’Alberta.
Portefeuilles : Comité sur l’ÉDI
Rachel Hope Cleves
Rachel Hope Cleves
Rachel Hope Cleves est professeure d’histoire à l’Université de Victoria et membre du Collège de la Société royale du Canada. Elle est l’auteure de trois ouvrages primés, The Reign of Terror in America : Visions of Violence from Anti-Jacobinism to Antislavery (Cambridge University Press, 2009), Charity and Sylvia : A Same-Sex Marriage in Early America (Oxford University Press, 2014), et Unspeakable : A Life Beyond Sexual Morality (University of Chicago Press, 2020), qui a remporté le prix Wallace-K.-Ferguson 2021 de la Société historique du Canada. Elle termine actuellement un manuscrit sur l’histoire de la nourriture et du sexe qui est sous contrat avec Polity Press. Son premier roman, A Second Chance For Yesterday (Solaris), corédigé avec son frère, sortira en août 2023.
Portefeuilles : Comité de l’enseignement
Rhonda Hinther
Rhonda Hinther
Rhonda L. Hinther est professeure d’histoire à l’Université de Brandon (BU) et historienne publique active. Elle est cofondatrice et coordinatrice du programme d’histoire publique de l’Université de Brandon. Avant de rejoindre l’Université de Brandon, elle a occupé des postes de conservatrice au Musée canadien des droits de la personne et au Musée canadien de l’histoire. Rhonda a organisé de nombreuses expositions dans des musées et a participé, en tant que consultante, à plusieurs films historiques. Le documentaire « The Oldest Profession in Winnipeg : the Red Light District of 1909-1912 », qu’elle a corédigé, a remporté le prix d’histoire publique de la SHC en 2012.
Les travaux de Mme Hinther ont été publiés dans Manitoba History, Atlantis, Oral History Forum et Labour/le travail. Elle est corédactrice de plusieurs collections éditées, dont For a Better World: The Winnipeg General Strike and the Workers’ Revolt (2022) et Civilian Internment in Canada: Histories and Legacies (2020) – tous deux publiés par University of Manitoba Press. Son livre Perogies and Politics: Canada’s Ukrainian Left, 1891-1991 (University of Toronto Press, 2018) a été finaliste du prix Wilson 2019.
Elle écrit actuellement un livre sur les expériences d’internement d’une famille juive ukrainienne élargie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Portefeuilles : prix Clio Prizes, John-Bullen, Albert-B.-Corey
Lianne Leddy
Lianne Leddy
Lianne Leddy (Anishinaabekwe) est professeure agrégée d’histoire à l’Université Wilfrid Laurier sur le territoire visé par le traité de Haldimand. Elle est membre de la Première nation de Serpent River et a grandi à Elliot Lake, en Ontario, sur le territoire du traité Robinson-Huron. Ses recherches portent sur l’histoire autochtone de ce qui est aujourd’hui le Canada, en particulier les questions liées à la terre et au genre, et elle utilise des méthodologies autochtones, occidentales et d’art de la performance dans son travail.
La monographie de Mme Leddy, Serpent River Resurgence : Confronting Uranium Mining at Elliot Lake, a été publiée par University of Toronto Press et elle a eu l’honneur de prononcer la Dr. Anne Clendinning Memorial Lecture en 2022. Ses travaux ont été publiés dans la Canadian Historical Review, dans Oral History Forum, et dans une chronique régulière du magazine Herizons et dans plusieurs ouvrages collectifs.
En termes de service, Lianne a, entre autres, assuré la coordination du programme d’études autochtones à l’Université Laurier, siégé au comité du prix Clio Ontario de la SHC ainsi que sur le comité de la subvention de développement Insight du CRSH pour la recherche autochtone. Son travail a été reconnu par le Prix de distinction de la condition féminine et de l’équité de l’UAPUO en 2018.
Portefeuilles : Comité de l’enseignement & Comité de l’ÉDI
Neilesh Bose
Neilesh Bose
Neilesh est professeur agrégé d’histoire et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire mondiale et comparée à l’Université de Victoria. Il a également été professeur invité à l’Université Ashoka et au Queens College de New York. Ses domaines de recherche comprennent la religion moderne et le sécularisme, l’histoire de l’Inde coloniale et l’histoire du début de l’Asie du Sud postcoloniale, et est spécialiste du Bengale-occidental et du Bangladesh. Son livre Recasting the Region: Language, Culture, and Islam in Bengal (Delhi et Oxford, 2014) explore les histoires de la fin de la colonie et du début de l’ère postcoloniale de l’Est du Bengale et du Bangladesh. En tant qu’historien engagé dans l’histoire mondiale et comparée, ses publications comprennent une édition spéciale dans le Journal of World History, ainsi que les volumes édités India after World History: Literature, Comparison, and Approaches to Globalization (Leiden et Delhi, 2022) et South Asian Migrations in Global History: Labor, Law, and Wayward Lives (Londres, 2020). Ses articles de revue sur des sujets tels que la religion, la race et la migration sont publiés dans Modern Asian Studies, South Asia Research et le Journal of the American Academy of Religion.
Portefeuilles : interventions publiques
Olivier Côté
Olivier Côté
J’exerce, depuis 2015, le métier d’historien au Musée canadien de l’histoire, à titre de conservateur des médias et des communications. Détenteur d’un doctorat en histoire de l’Université Laval et d’une maîtrise de l’Université York, j’ai fondé, en 2009, le site HistoireEngagee.ca, pendant francophone de la revue ActiveHistory. J’étais alors son coordonnateur général. J’ai publié, en 2014, le livre Construire la nation au petit écran (Septentrion), finaliste du Prix du Canada en sciences sociales 2016. J’ai travaillé récemment à l’exposition De Pépinot à La Pat’Patrouille – Notre enfance télévisuelle et à la publication de son catalogue. Je poursuis des travaux de recherche sur les émissions pour enfants et sur la représentation de la diversité.
À titre de membre du conseil d’administration de la Société historique du Canada, j’aimerais bâtir des ponts entre les chercheurs francophones et anglophones, ainsi qu’entre ceux qui œuvrent dans les universités et hors de l’université, singulièrement dans les musées.
Portefeuilles : les prix Fecteau, Wallace-K.-Ferguson, prix du meilleur livre savant en histoire du Canada et Best Scholarly Book in Canadian History.
Whitney Wood
Whitney Wood
Whitney Wood est titulaire de la chaire de recherche du Canada sur les dimensions historiques de la santé des femmes à l’Université de l’île de Vancouver, à Nanaimo, en Colombie-Britannique. Après avoir terminé ses études de premier cycle et de maîtrise à l’Université Lakehead, elle a obtenu un doctorat en histoire de l’Université Wilfrid Laurier (programme d’études supérieures triuniversitaire) et a obtenu des bourses postdoctorales à Birkbeck, à l’Université de Londres et à l’Université de Calgary avant de se joindre à l’Université de l’île de Vancouver en 2019. Les recherches de Whitney portent sur l’histoire de la santé, du genre et du corps dans le Canada moderne, en particulier sur la reproduction, l’obstétrique, la gynécologie et les représentations culturelles et médicales de la douleur. Ses travaux ont été publiés dans la Canadian Historical Review, Social History of Medicine, et la Revue canadienne de l’histoire de la santé, ainsi que dans un certain nombre de recueils, dont Medicare’s Histories: Origins, Omissions, and Opportunities in Canada (University of Manitoba Press, 2022) et Feeling Feminism: Activism, Affect, and Canada’s Second Wave (University of Manitoba Press, 2022). Mme Wood travaille actuellement à la rédaction de son premier livre, Birth Pangs : Maternity, Medicine, and Feminine Delicacy in English Canada, 1867-1940, et est rédactrice en chef de la version anglaise de la Revue canadienne de l’histoire de la santé.
Portefeuilles : liaison avec les départements d’histoire canadiens et les comités associés à la SHC
Chris Aino Pihlak
Chris Aino Pihlak
Chris Aino Pihlak est une femme trans, doctorante à l’Université de Toronto, et historienne sociale des articulations passées de l’existence féminine trans. Outre son intérêt pour les études sur la désirabilité historique des femmes trans, elle étudie les sous-cultures féminines trans anglophones du vingtième siècle. Elle espère que son analyse des complexités et du désordre des vies trans passées rendra hommage à ceux qui ont pavé la voie qu’elle emprunte aujourd’hui.
Comité sur l’enseignement et partenariat – Bibliothèque et Archives Canada.