L'exécutif
Penny Bryden est professeure d'histoire à l'Université de Victoria depuis 2005. Elle a auparavant obtenu son doctorat à l'Université York et a enseigné à l'Université Mount Allison pendant une douzaine d'années. À Mount Allison, la professeure Bryden était directrice du département d'histoire et chaire du Programme d'études canadiennes, membre de l'exécutif du syndicat des professeurs et membre de nombreux comités de l'université, du corps professoral et du département. À l'Université de Victoria, elle a siégé à divers comités de la faculté (comité sur les comités, comité des programmes, comité consultatif du doyen, comité consultatif du vice-doyen) et a maintenu un programme actif d'enseignement et de recherche.
Au sein de la discipline, la professeure Bryden a siégé au conseil d'administration de la Société historique du Caanda et de l'Association d’études canadiennes, et a été président du Conseil international du Canada, section de Victoria. Elle a présidé le congrès annuel de la Société historique du Canada en 2013, a siégé pendant plusieurs années aux comités de sélection du CRSH en histoire et en science politique et est présentement membre du conseil d'administration du Programme d'aide à l’édition savante.
Les recherches de la professeure Bryden portent sur l'histoire politique canadienne. Son plus récent livre, Canada: A Political Biography (2016) est un manuel pour Oxford University Press. Un autre livre récent, « A Justifiable Obsession » : Ontario’s Relations with Ottawa, 1943-1985 (University of Toronto Press, 2013), examine les relations intergouvernementales, tandis que sa recherche financée par le CRSH est une histoire du Cabinet du Premier ministre au Canada. Elle a commencé à travailler sur un nouveau projet sur la longue histoire des scandales politiques au Canada.
Steven High
Vice-président
Steven High est professeur d'histoire et cofondateur du Centre d'histoire orale et de récits numérisés de l'Université Concordia (storytelling.concordia.ca). Originaire du Nord de l'Ontario, il a complété sa maîtrise à Lakehead (1994) et son doctorat à Ottawa (1999), tous deux en histoire, avant de faire des études postdoctorales à Memorial. M. High a d'abord occupé un poste à Nipissing avant d’être embauché à Concordia en 2005 à titre de titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire publique. Il est un historien transnational spécialisé dans l'histoire orale et publique, les études de la classe ouvrière et les migrations forcées. De 2005 à 2012, il a dirigé Histoires de vie Montréal, un projet d'envergure avec des survivants de violence généralisée qui a produit un large éventail de résultats pour le public. Une grande partie de ses recherches sont réalisées en partenariat avec des organismes communautaires.
Sa première monographie, Industrial Sunset : The Making of North America's Rust Belt (UTP, 2003) a remporté de nombreux prix, dont le prix Albert-Corey de la SHC/AHA. Il a depuis rédigé cinq autres ouvrages, dont Corporate Wasteland : The Landscape and Memory of Deindustrialization (avec David Lewis, BTL/Cornell, 2007), Base Colonies in the Western Hemisphere (Palgrave, 2009), Oral History at the Crossroads : Sharing Life Stories of Displacement and Survival (UBC Press, 2014 ; Les Presses de l'Université Laval, 2018 - Prix Clio Québec), Going Public : The Art of Participatory Practice (avec Liz Miller et Ted Little, UBC Press, 2017) et One Job Town : Work, Belonging and Betrayal in Northern Ontario (UTP, 2018 - Prix Clio Ontario et Prix Fred Landon de la Société historique de l'Ontario). Il a également conçu des visites guidées audio, des outils numériques, des plateformes Web (https://livingarchivesvivantes.org/) et collabore régulièrement au Montreal Gazette et Le Devoir.
Portefeuilles des Interventions publiques & publicité et de l'Emploi précaire
Jo détient un doctorat en histoire canadienne de l'Université d'Ottawa et enseigne à temps partiel au département d'histoire depuis 1997 et plus récemment à l’Institut d’études canadiennes et autochtones. Elle y donne une variété de cours en histoire canadienne et américaine, en mettant l’accent sur l’expérience des Autochtones, des Métis et des Inuits et en particulier l’histoire de l’éducation autochtone et des méthodes de recherche sur la micro-histoire. Elle a servi comme membre du Conseil d’administration au Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et a siégé au sein de son comité de programme. Elle est également membre active de plusieurs comités associés de la SHC, y compris le Comité de l’histoire de l'enfance et de la jeunesse, le Comité canadien d’histoire numérique et le Groupe d'histoire publique. Ses travaux de recherche en cours portent sur l’utilisation de cheveux par les chercheurs qui désirent en savoir plus sur la construction du genre et grandir dans un contexte nord-américain.
Depuis 1987, Jo travaille comme chercheuse, historienne et consultante à Ottawa, fusionnant ses connaissances des projets de recherche publics et privés tout en maintenant les liens, les adhésions et les relations avec la communauté universitaire. Elle a également siégé au conseil d'administration du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et a été membre du comité du programme du CRSH. Elle a récemment joint l’Association of Canadian Archivists à titre de directrice générale.
Liaison avec le/la responsable de programme de la Réunion annuelle de la SHC & portefeuilles de l'Enseignement et des Pix d'enseignement
Marie Michèle Doucet
Secrétaire de langue française
Marie-Michèle Doucet a obtenu son doctorat en histoire à l’Université de Montréal en juin 2016. Elle a effectué sa maîtrise et son baccalauréat à l’Université de Moncton au Nouveau-Brunswick. Depuis septembre 2016, elle est professeure adjointe au département d’histoire du Collège militaire royal du Canada à Kingston (Ont.) où elle enseigne l’histoire de l’Europe, l’histoire des femmes et les relations internationales. Sa thèse de maîtrise, Héros et héroïnes : Stéréotypes et représentation genrés dans la littérature patriotique de la Grande Guerre en France (1914-1919) a remporté le prix Vo-Van de la meilleure thèse à l’Université de Moncton en 2010.
Ses recherches actuelles portent sur la pétition féminine internationale pour le désarmement de 1930-1932. Adoptant une approche transnationale, elle s’intéresse à la façon dont les femmes françaises, britanniques, allemandes et canadiennes travaillent au désarmement universel après la Première Guerre mondiale. Marie-Michèle compte à son acquis plusieurs publications dans des revues et ouvrages collectifs en Europe et au Canada. Elle a également coédité le livre Le génocide des Arméniens : Traces, mémoires et représentations paru en février 2017 aux Presses de l’Université Laval.
Corédaction du magazine de la SHC - Intersections
Matthew Bellamy
Secrétaire de langue anglaise
Matthew J. Bellamy est professeur agrégé d'histoire à l'Université Carleton à Ottawa. Il se spécialise dans les affaires et l'histoire politique du Canada. Il est l'auteur de Profiting the Crown: Canada's Polymer Corporation, 1942-1990 et de Canada and the Cost of World War II: The International Operations of Canada's Department of Finance, 1939-1947 (conjointement avec R. B. Bryce).
Ses recherches les plus récentes portent sur l'histoire de la fabrication de la bière. Son travail sur le brassage de la bière a récemment été publié dans The Walrus, Business History et Canadian Historical Review. Il rédige présentement un livre sur l’histoire de la brasserie Labatt.
Corédaction du magazine de la SHC - Intersections