Le conseil d'administration
Nancy Janovicek
2018-2021
Nancy Janovicek est professeure agrégée d'histoire à l'Université de Calgary, auteure de No Place To Go: Local Histories of the Battered Women’s Shelter Movement et corédactrice de deux recueils sur l'histoire des femmes et du genre. En 2016, elle s’est mérité le prix Marion-Dewar en histoire des femmes du Canada, décerné tous les deux ans par le National Capital Committee on the Scholarship, Preservation and Dissemination of Women's History.
Elle a toujours été une membre active de la SHC tout au long de sa carrière. En 2003, elle a été l'une des auteurs de la présentation de la SHC au Groupe consultatif interagences en éthique de la recherche sur l’Énoncé de politique des trois Conseils : Éthique de la recherche avec des êtres humains. Elle a présidé le Comité canadien de l'histoire des femmes en 2012-2013. Elle a été membre du comité du prix Hilda-Neatby, du comité du prix du meilleur livre du CCHF, du comité du Fonds commémoratif Marta-Danylewycz et du comité d'histoire de Clio Western, et elle a siégé au comité des candidatures de la SHC de 2015 à 2017. Elle a été la présidente du comité de programme et organisatrice locale de la 95e Réunion annuelle de la SHC qui a eu lieu à l’Université de Calgary en 2016.
Elle est membre du conseil d'administration du Women's Centre de Calgary depuis 2015, où elle préside le Comité de la politique sociale, rédige des articles sur l'histoire des femmes et participe aux promenades féministes Jane’s Walks. Elle a récemment lancé le projet Annie-Gale. La mission consiste à commémorer la première femme élue au conseil municipal de Calgary dans le but de sensibiliser la population à l'importance de la participation des femmes à la vie politique.
Portefeuilles des prix François-Xavier-Garneau, du Meilleur livre savant sur l'histoire du Canada de la SHC, Wallace-K.-Ferguson et Jean-Marie-Fecteau & Groupe de travail sur l'équité
Il est facile de décrire John Lutz comme un professeur et directeur du département d'histoire à l'Université de Victoria, mais il est plus difficile à le dépeindre par la suite. Ses recherches portent sur le nord-ouest du Pacifique, des premiers contacts entre les peuples autochtones et les Européens dans les années 1770 aux raffinements de l'État-providence dans les années 1970 tout en mettant l’accent sur l'histoire de la race, du travail et des relations entre autochtones et colons. Il s’intéresse notamment à l'impact des technologies numériques sur la recherche, l'enseignement et la diffusion de l'histoire. Il est également codirecteur du projet Les grands mystères de l'histoire canadienne et de plusieurs autres projets de sites Web consacrés à l’histoire.
Récemment, il a contribué à des analyses textuelles assistées par ordinateur et à des systèmes d'information géographique historiques. Il a organisé une exposition sur l'histoire de l'art à la Victoria's Legacy Gallery et joue un rôle de premier plan dans son nouveau programme d'histoire publique. Il codirige une école de terrain en ethnohistoire avec la Première nation Stó: lõ, est un cofondateur de THEN / HIER et a été directeur de l’Office of Community Based Research de l'université où son engagement à rendre l'université plus pertinente auprès de la communauté s’est accru.
Son livre, Makuk: A New History of Native-White Relations, a remporté ce qu'on appelle aujourd'hui le Prix du meilleur livre en sciences sociales du Canada en 2010 et ses projets ont remporté le prix Pierre-Berton de la Société Histoire Canada, le prix Hackenberg de la Society for Applied Anthropology et un de ceux-ci a été présélectionné pour le Prix Impact du CRSH.
Portefeuilles des Interventions publiques & publicité
Shannon McSheffrey
2018-2021
Shannon McSheffrey est professeure d'histoire à l'Université Concordia où elle enseigne l'histoire de l'Europe médiévale. Elle a été directrice de son département de 2007 à 2010 et a siégé à divers titres aux comités et conseils d'administration de plusieurs sociétés savantes canadiennes et internationales. Elle fait actuellement partie du Comité consultatif de la Société canadienne des médiévistes et siège au Conseil d'administration de la North American Conference on British Studies. Elle a également été rédactrice adjointe du Journal of British Studies de 2010 à 2014 et rédactrice en chef des compte rendus à The Medieval Review de 2008 à 2010. Ses recherches portent sur le droit, les mesures d'atténuation, le genre, la sexualité, le mariage, la culture civique, l'alphabétisation, l'hérésie et la religion populaire à la fin de l'époque médiévale en Angleterre.
Elle a publié de nombreux articles savants ainsi que cinq livres : Gender and Heresy: Women and Men in Lollard Communities, 1420-1530 (University of Pennsylvania Press, 1995); Love and Marriage in Late Medieval London (Medieval Institute Publications, 1995); Lollards of Coventry 1486-1522 (corédigé avec Norman Tanner), Camden Fifth Series, vol. 23 (Cambridge University Press, 2003); Marriage, Sex, and Civic Culture in Late Medieval London (University of Pennsylvania Press, 2006); et Seeking Sanctuary: Law, Mitigation, and Politics in English Courts, 1400-1550 (Oxford University Press, 2017). Elle a remporté plusieurs prix pour ses recherches et son enseignement et a été élue membre de la Royal Historical Society of the U.K. en 2002.
Portefeuilles - Liaison avec les départements d'histoire
Mathieu Arsenault
2019-2022
Mathieu Arsenault est titulaire d’un doctorat en histoire de l’Université York (2019) traitant de la relation spéciale entre les Premières nations et la Couronne au 19e siècle. Professeur adjoint au département d’histoire de l’Université de Montréal, il enseigne l’histoire de l’Amérique du Nord autochtone.
Ses travaux portent sur les pratiques discursives et les pétitions autochtones, l'évolution du département des Affaires indiennes et le développement des villages autochtones dans la province du Canada au 19e siècle. Ses publications et ses recherches traitent également de l'historiographie, de l’histoire des Rébellions de 1837-1838, de l'histoire rurale du Bas-Canada et de l'histoire des services en santé mentale en français en Ontario au 20e siècle.
Portefeuilles des Partenariats professionnels et Diversité de carrière
Allyson Stevenson
2019-2022
Allyson Stevenson est une universitaire métisse de Kinistino, en Saskatchewan. Elle est professeure adjointe en études autochtones et titulaire de la Gabriel Dumont Institute Chair in Metis Studies à l'Université de Saskatchewan.
Elle a obtenu son doctorat en histoire de l'Université de la Saskatchewan en 2015. De 2016 à 2017, elle a été la première boursière postdoctorale autochtone à l'Université de Guelph, où elle a travaillé à l'élaboration d'une analyse historique de l'organisation politique des femmes autochtones en Saskatchewan dans les années 1970. Elle a occupé un poste menant à la permanence au département de science politique et d'études internationales à l'Université de Regina, de janvier 2018 jusqu'à la fin juin 2020.
Ses recherches actuelles portent sur l'histoire des enfants et des familles autochtones, la râfle des années 60, les mouvements politiques autochtones mondiaux et le colonialisme de peuplement. Son livre, Intimate Integration: The Sixties Scoop, the Adopt Indian and Métis (AIM) in Saskatchewan and the Colonization of Indigenous Kinship sera publié chez University of Toronto Press.
Portefeuilles de l'Enseignement et des Pix d'enseignement
Barrington Walker
2019-2022
Barrington Walker est professeur d'histoire à l'Université Wilfrid Laurier. Il enseigne et écrit dans les domaines de l'histoire des Noirs du Canada, de l'État racial, de l'immigration, de la colonisation et de l'histoire juridique.
Il est l'auteur et l'éditeur de trois livres, dont une monographie intitulée Race On Trial: Black Defendants in Ontario’s Criminal Courts, 1858-1958. Il termine présentement l'ébauche d'un livre sur l'histoire de la race, de la colonisation et de l'immigration au Canada intitulé Colonizing Nation et il continue de travailler à un autre projet sur les Noirs et le danger urbain au Canada. Il est également corédacteur de la Revue de la Société historique du Canada.
Portefeuilles - Bibliothèques et archives ? Groupe de travail sur l'équité
Lisa Chilton est professeure agrégée au département d'histoire à l’UPEI, membre de la faculté de maîtrise en études sur les milieux insulaires, et directrice et (en consultation avec des collègues de l'UPEI) créatrice d'un nouveau programme interdisciplinaire en communication appliquée, leadership et culture à la faculté des arts de l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard. Ses recherches portent sur les migrations internationales et l'histoire de l'impérialisme britannique, en particulier en ce qui concerne le Canada d'avant la Seconde Guerre mondiale.
Elle est l’auteure de Agents of Empire : British Female Migration to Canada and Australia, 1860s-1930 (University of Toronto Press, 2007), d’articles et de chapitres dans de nombreuses revues et d’ouvrages collectifs (dont l'un a remporté un prix d'article de la SHC en 2016) et une brochure dans la série Immigration et ethnicité au Canada de la SHC, intitulée : Accueillir les immigrants au Canada : le travail de l'État avant 1930 (2016). Lisa a occupé des postes de direction au sein du Comité canadien sur l'histoire des femmes et du genre et du Comité canadien sur la migration, l'ethnicité et le transnationalisme. Elle fait présentement partie du comité de rédaction de la Canadian Historical Review.
Portefeuilles des prix John-Bullen, Albert-B.-Corey et Clio
Karine Duhamel est Anishinaabe-Métis et titulaire d’un baccalauréat ès lettres de l'Université Mount Allison, d'un baccalauréat en éducation de l'Université Lakehead et d'une maîtrise et d'un doctorat en histoire de l'Université du Manitoba. Karine était auparavant professeure auxiliaire à l'université de Winnipeg et directrice de la recherche pour la Jerch Law Corporation. Elle a été conservatrice au Musée canadien pour les droits de la personne de 2016 à 2018. Plus récemment, la Dre. Duhamel a été Directrice de recherche pour l'Enquête nationale historique sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, rédigeant le rapport final et gérant son projet d'examen des documents judiciaires et ses archives patrimoniales.
Karine Duhamel est aujourd'hui une historienne indépendante et conseillère en histoire. Elle est également membre active de plusieurs conseils et comités, dont le Conseil international des musées (ICOM) - Canada et Facing History and Ourselves. Mme Duhamel est fréquemment sollicitée comme conférencière par la Treaty Relations Commission of Manitoba, membre du Comité consultatif sur le patrimoine culturel autochtone de Parcs Canada et coprésidente du Groupe d'experts sur les affaires autochtones pour le Conseil international des archives.
Portefeuilles de l'Équité, de la diversité et de l'accessibilité & Groupe de travail sur l'équité
Matthew Hayday est professeur d'histoire canadienne à l'Université de Guelph. Il est un membre actif de la SHC depuis une vingtaine d’années, siégeant au Comité de mises en candidature, au Comité de rédaction de la Revue de la SHC, au Comité du Prix Bullen, aux comités de programmation des réunions annuelles et, pendant quatre ans, à titre de président fondateur du Groupe d'histoire politique.
Il est présentement corédacteur en chef de la Canadian Historical Review et a également été rédacteur en chef adjoint et rédacteur en chef par intérim de la Revue d'études canadiennes, et a siégé pendant plusieurs années aux comités de subventions du CRSH liés à l'histoire. Il est l'auteur ou coéditeur de six livres, dont So They Want Us To Learn French: Promoting and Opposing Bilingualism in English-Speaking Canada et la collection Celebrating Canada en deux volumes, ainsi que de nombreux articles et chapitres de livres. Ses intérêts de recherche englobent un large éventail d'aspects de l'histoire politique et culturelle du Canada, y compris la politique linguistique et le bilinguisme, l'identité nationale, l'histoire politique de l'après-Seconde Guerre mondiale, les mouvements sociaux - et même la version canadienne de Sesame Street. Il travaille maintenant sur une biographie du très hon. Joe Clark.
Portefeuilles de Liaison avec les Comités associés et des Partenariats
Letitia Johnson
Représentante des étudiants diplômés
Letitia Johnson est doctorante en histoire à l'Université de la Saskatchewan. Elle se penche sur l'histoire de l'Ouest canadien au XXe siècle, en mettant l'accent sur l'histoire médicale et celle des minorités ethniques/immigrantes. Plus précisément, sa thèse examine l'internement des Canadiens d'origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale sous l'angle des soins de santé. Elle a obtenu une maîtrise (2018) et un baccalauréat spécialisé (2016) à l'université d'Alberta, où elle a également participé à divers projets de sensibilisation du public sur l'histoire de la Faculté de médecine et de dentisterie.
Portefeuilles de l'Enseignement et des Pix d'enseignement & Groupe de travail sur l'équité