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La réduction des services à Bibliothèque et Archives Canada

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La SHC est consciente des défis que la COVID-19 présentent : les fermetures et les restrictions de divers types ont imposé un fardeau énorme à tous les organismes, tant publics que privés, quelle que soit leur taille.  Nous ne doutons pas que les dirigeants de Bibliothèque et Archives Canada ont dû se battre pour maintenir à la fois les emplois et les services au sein de BAC, et que la menace de nouvelles mesures d’austérité jette un doute constant sur la situation financière à venir.

Cependant, en tant qu’institution publique qui se définie comme étant au cœur du secteur des bibliothèques, archives et musées canadiens (les institutions de mémoire), et qui a fait valoir sa capacité à ajouter de la valeur aux communautés en « enrichissant la vie de millions de visiteurs de tous âges, de toutes origines et de toutes régions », nous sommes gravement préoccupés par les limites à l’accès public qui persistent. Le système d’inscription pour un nombre limité de places dans les salles de lecture des archives, qui doit se faire deux semaines à l’avance, est déjà difficile. Les quelques places disponibles durant la semaine sont toutes prises par les chercheurs dans les minutes qui suivent l’ouverture du portail, rendant la recherche pratiquement impossible pour les personnes en provenance de l’extérieur de la région d’Ottawa. Toute valeur ajoutée au district de la capitale par BAC au cours des deux dernières années a été minime. Néanmoins, la possibilité de s’inscrire pour un maximum de 12 heures de recherche par semaine était préférable au verrouillage complet de l’accès public qui caractérise une grande partie de la pandémie.

Maintenant, toutefois, les heures d’ouverture de la salle de lecture ont été réduites à trois jours par semaine seulement, ce qui représente une réduction globale de 40 %.  À l’heure où d’autres institutions et entreprises augmentent lentement leur disponibilité au public, il semble que BAC ait adopté l’approche inverse.  Comment est-il possible de continuer à faire valoir la valeur du patrimoine et de l’histoire lorsque le principal moteur de cette valeur – le public – est tenu à l’écart ?

Les chercheurs ont désespérément besoin de retourner aux archives. La fermeture complète de la salle de lecture à l’été 2021, et la réduction plutôt que l’expansion de ses services depuis lors, va cependant trop loin.  Si les galeries, les musées et les bibliothèques de tout le pays peuvent ouvrir leurs portes, il en va de même pour Bibliothèque et Archives Canada.

Nous demandons instamment à la direction de Bibliothèque et Archives Canada de revenir sur sa décision de limiter davantage les heures d’accès et d’œuvrer plutôt à améliorer l’accessibilité pour tous les Canadiens. La réduction annoncée menace la mission fondamentale de cette grande institution fédérale.

Steven High, président
Penny Bryden, présidente sortante